Textes en version originale sous-titrée

On trouvera dans cette page les textes cités dans les différents billets en version originale sous-titrée : ce procédé que j’ai mis au point pour mon carnet de recherche sur La Question du latin part du principe que le sous-titrage est un mode efficace de compréhension d’une langue étrangère quand elle est peu connue du lecteur. De même qu’une séance de cinéma a un autre relief quand elle vue en version originale sous-titrée plutôt qu’en version française doublée, on peut avoir la même attitude vis-à-vis des textes. Le sous-titrage des textes doit être préféré à la traduction : dans la mesure où les sous-titres ne remplacent pas la traduction mais visent à la compréhension de la phrase dans la langue originale, il ne faut qu’un minimum de connaissances de la langue pour profiter du sous-titrage.

Pour les textes du Nouveau Testament, j’ajoute un sous-titrage latin qui est le texte de Jérôme dont on constate qu’il suit de près le texte grec et en facilite la compréhension.

Un système de renvois permet de passer facilement du texte du billet où ne se trouve que la traduction à la présente page de VO sous-titrée et réciproquement.


Odyssée : 14, 56-58

“ξεῖν᾽, οὔ μοι θέμις ἔστ᾽, οὐδ᾽ εἰ κακίων σέθεν ἔλθοι,
Etranger ! Pour moi il n’est pas juste, même s’il en arrivait de plus vils que toi,
ξεῖνον ἀτιμῆσαι· πρὸς γὰρ Διός εἰσιν ἅπαντες
de dédaigner l’étranger. Car ils viennent tous de Zeus
ξεῖνοί τε πτωχοί τε· δόσις δ᾽ ὀλίγη τε φίλη τε
les étrangers et les mendiants. Un don même petit, et c’est la joie.
(Retour au texte)


Matthieu 25, 37-40

Τότε ἐρεῖ ὁ βασιλεὺς τοῖς ἐκ δεξιῶν αὐτοῦ,
Tunc dicet rex his qui a dextris eius erunt :
Alors le roi dira à ceux à sa droite

Δεῦτε, οἱ εὐλογημένοι τοῦ πατρός μου,
venite, benedicti Patris mei,

venez les bénis de mon Père

κληρονομήσατε τὴν ἡτοιμασμένην ὑμῖν βασιλείαν ἀπὸ καταβολῆς κόσμου.
possidete paratum vobis regnum a constitutione mundi.

recevez le royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde

Ἐπείνασα γάρ, καὶ ἐδώκατέ μοι φαγεῖν:
Esurivi enim, et dedistis mihi manducare ;

car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger

ἐδίψησα, καὶ ἐποτίσατέ με:
sitivi, et dedistis mihi bibere ;

j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire

ξένος ἤμην, καὶ συνηγάγετέ με:
hospes eram, et collegistis me.

j’étais étranger, et vous m’avez accueilli.
(…)
Ἀμὴν λέγω ὑμῖν, ἐφ’ ὅσον ἐποιήσατε
Amen, dico vobis, quamdiu fecistis

En vérité je vous le dis, quand vous l’avez fait

ἑνὶ τούτων τῶν ἀδελφῶν μου τῶν ἐλαχίστων, ἐμοὶ ἐποιήσατε.
uni ex his fratribus meis minimis, mihi fecistis.

au moindre de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.
(Retour au texte)


Galates 3,28

Οὐκ ἔνι Ἰουδαῖος οὐδὲ Ἕλλην,
Non est Judaeus neque Graecus,
Il n’y a plus ni Juif ni Grec,

οὐκ ἔνι δοῦλος οὐδὲ ἐλεύθερος,
non est servus neque liber,
il n’y a plus ni esclave ni homme libre,

οὐκ ἔνι ἄρσεν καὶ θῆλυ:
non est masculus neque femina ;
il n’y a plus ni homme ni femme :

πάντες γὰρ ὑμεῖς εἷς ἐστὲ ἐν χριστῷ Ἰησοῦ.
omnes enim vos unum estis in Christo Jesu.
car tous vous êtes un en Jésus Christ.
(Retour au texte de « Gender, qui es-tu? »)
(Retour au texte de « Alain Badiou, Saint Paul. La fondation de l’universalisme »)

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